villageville

Du 12 octobre au 18 novembre 2023 dans le cadre de Faire Village Une Invitation

Une exposition de Julien Oppenheim

avec la collaboration de Bernard Vassallo

”Les bancs publics en métal troué, l’ombre des arbres sur les places, la pente des ruelles, la couleur du ciment vieilli des façades, la nature sauvage entre les murs, les portes ouvertes, le linge dans la rue, l’épicerie, le boucher, l’église.

Autour de l’église copte orthodoxe de la Vierge Marie et de Sainte Mina, le village des Crottes est un village typique de Marseille qui ressemble en apparence à celui de mon enfance.
Le choc de désindustrialisation que subit la ville dans les années 70 va le vider progressivement de ses industries pour ne laisser que des friches béantes, détruites ou réhabilitées aujourd’hui dans le cadre du projet de renouvellement urbain Euromed 2. La plupart de ses commerces de proximité ont tiré leur rideau. 
Lors de mon arrivée dans le quartier, grâce au projet Jeanne Barret, situé dans un ancien entrepôt en bordure du village, je me suis interrogé : est-ce que ce village, qui ressemble en tous points au village où j’ai grandi, est un village ?
VillageVille est un humble état des lieux : regarder sans complaisance ni jugement la réalité du village des Crottes, en photographiant son architecture dégradée, et pourtant vécue, ainsi que la vie qui s’y déploie.”

Julien Oppenheim

Circo Minimo (Siracusa), Olivier Vadrot

Architecture de parole, contreplaqué de peuplier, vis de penture 

Retour en images du vernissage, 12/10/2023

VillageVille, Julien Oppenheim avec la collaboration de Bernard Vassalo

Photographies

Développé entre 2012 et 2013 - lors d’une résidence à la Villa Médicis, à Rome (Italie) - Circo minimo est une scène mobile dont le nom s’inspire du Circus maximus - le plus grand lieu de divertissement de masse construit dans la Rome antique, entre les collines du Palatin et de l’Aventin. La structure doit ses proportions aux règles architecturales établies par Vitruve dans son ouvrage De architectura (vers l’an 15 av. J.-C.). Cependant, par ses dimensions extrêmement modestes, Circo minimo est plus proche d’un meuble que d’une architecture. Une taille qui le rend adapté à des performances ou débats en comité réduit (une trentaine de personnes environ). Fabriquée en contreplaqué de peuplier, la structure légère peut être démontée et réassemblée rapidement et donc déplacée d’un endroit à un autre lors d’un événement. Encourageant l’auto-construction, Circo minimo est toujours assemblé in situ à partir des plans originaux. Plusieurs exemplaires ont été produits depuis 2013, pour le festival Entre cour et jardin à Dijon, le parc Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville, le centre d’art Les Tanneries à Amilly, la Maison des Arts de Malakoff, etc. Plusieurs variantes ont aussi été réalisées, à partir du relevé par l’artiste d’un édifice de spectacle antique (Byllis, Albanie ; Velia, Italie ; Marseille, France ; Syracuse, Sicile). 

VERNISSAGE jeudi 12 octobre, à partir de 18h, de :

. VillageVille, une exposition de Julien Oppenheim avec la collaboration de Bernard Vassallo

. l'installation Circo Minimo (Siracusa), agora par Olivier Vadrot

dans le cadre du festival Photo Marseille et des Journées Nationales d’Architecture

 - entrée libre avec repas proposé par l’Après M -

EXPOSITIONS du 13 octobre au 18 novembre du jeudi au samedi de 14h à 19h

et sur rendez-vous à info@jeannebarret.com