ENSEMBLE POUR LES ARTISTES DE GAZA
Avec les participations bénévoles et solidaires de SAMA’ ABDULHADI,
Moesha 13, Detect (Desastre/Ballerz), Sarv et Duomobile
& performance d’Inès Tobji-Hader
SAMEDI 30 NOVEMBRE, 19h-3h
Soirée de levée de fond pour l’accueil temporaire d’artistes de Gaza dans le cadre de la clôture de l’exposition-vente au profit des artistes de Gaza du 14 au 30 novembre
Restauration sur place par SAWT Palestine (cash) & bar (cash et CB)
LINE UP
19h : Ouverture des portes
19h30-20h : Performance d'Inès Tobji-Hader
20h-20h30 : Duomobile
21h-22h30 : Detect (Desastre/Ballerz)
22h30-23h30 : Sarv
23h30-1h : Moesha 13
1h-3h : Sama' Abdulhadi
L’ensemble des ventes à la levée de fonds qui permettra de :
Participer au financement de résidences artistiques pour des artistes gazaouis dans des structures culturelles en France
Participer au financement de bourses étudiantes pour des artistes gazaouis auprès des écoles d’art partenaires de l’initiative.
La Levée de fonds permettra l’accueil temporaire d’artistes de Gaza en France dans le cadre d’une candidature auprès du Programme national d’Accueil en Urgence des Scientifiques et des artistes en Exil PAUSE, lancé en 2017 à l’initiative du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et porté par le Collège de France. Ces artistes ont été présentés par l’exposition “Ce que la Palestine apporte au monde” à l’Institut du Monde Arabe en 2023 et certains d’entre elleux ont été à l’affiche de l’exposition « Sahab Museum » par le collectif Hawaf au Palais de Tokyo en 2024 à Paris.
Cinq artistes ont enfin pu rejoindre la France cet été : Mohamed Abusal, Bayan Abu Nahla, Mahmoud Al-Haj, Rana Batrawi, Adel Al-Taweel. D’autres artistes lauréat-es, attendent leur visa et devraient arriver dans les semaines à venir.
Structures coordinatrices : L'association Circulaire - Jeanne Barret & L’Institut du Monde Arabe
Structures partenaires : Fondation Camargo, la Cité internationale des arts, les Ateliers Varan, HdH - Hasards d’Hasards, le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (Cirva), les Rencontres à l’Échelle / Bancs Publics, Art-cade Galerie des Grands Bains douches de la Plaine, la Friche la Belle de Mai, l'Association nationale des écoles supérieures d'art et design publiques (ANdÉA), l'Académie des futurs leaders, La Compagnie Générale des Autres, Correspondances, IREMAM, Académie des beaux-arts, etc.
L'ensemble de cette initiative est coordonnée par le comité Ma'an, Ensemble pour les artistes de Gaza - un comité de volontaires qui réunit des acteurs·rices du milieu culturel et académique : Marion Slitine, enseignante-chercheuse (EHESS/MUCEM/Sciences Po Paris) ; Charlotte Schwarzinger, chercheuse (EHESS) ; Adélie Chevée, chercheuse (MUCEM/AMU) ; Safia Tmiri, consultante indépendante ; Aurélie Berthaut, administratice (galerie Art cade) et responsable de la stratégie de développement de l'association Circulaire / Jeanne Barret ; Rudy Pignot-Malapert, consultant (La compagnie générale des Autres) ; Juliette Baud, administratrice ; Cléo Smits, collaboratrice ; Léa Moreau, collaboratrice.
All ticketing will be donated to the fundraising campaign:
- To contribute to the funding of 1-year artistic residencies within organizations that have submitted applications through PAUSE.
- To contribute to the funding of 1-year student scholarships in art schools partnering the initiative.
The funds raised will be donated in full to the Crowdfunding campaign to offer Gaza artists and their dependents a temporary stay in France under the umbrella of PAUSE program, an initiative spearheaded by the Collège de France to support scientists and artists in perilous situation. These artists were featured prominently in the exhibition at the Arab World Institute “What Palestine brings to the world” in 2023 and several were starring at the exhibition “Sahab Museum” by the collective Hawaf at Palais de Tokyo in 2024 in Paris.
Five artists were finally able to join France this summer: Mohamed Abusal, Bayan Abu Nahla, Mahmoud Al-Haj, Rana Batrawi, Adel Al-Taweel. Other winning artists are waiting for their visas and should arrive in the coming weeks.
Coordinating institutions: Association Circulaire - Jeanne Barret & The Institut du Monde Arabe
Host institutions : Fondation Camargo, la Cité internationale des arts, les Ateliers Varan, HdH - Hasards d’Hasards, le Centre international de recherche sur le verre et les arts plastiques (Cirva), les Rencontres à l’Échelle / Bancs Publics, Art-cade Galerie des Grands Bains douches de la Plaine, la Friche la Belle de Mai, l'Association nationale des écoles supérieures d'art et design publiques (ANdÉA), l'Académie des futurs leaders, La Compagnie Générale des Autres, Correspondaences, IREMAM, Académie des beaux-arts, etc.
This entire initiative is coordinated by the Ma'an committee, Together for the Artists of Gaza - a committee of volunteers that brings together actors from the cultural and academic worlds: Marion Slitine, professor-researcher (EHESS/MUCEM/Sciences Po Paris); Charlotte Schwarzinger, researcher (EHESS); Adélie Chevée, researcher (MUCEM/AMU); Safia Tmiri, independent consultant; Aurélie Berthaut, administrator (Art cade gallery) and head of the development strategy of the association Circulaire / Jeanne Barret; Rudy Pignot-Malapert, consultant (La compagnie générale des Autres); Juliette Baud, administrator; Cléo Smits, collaborator; Léa Moreau, collaborator.
SAMA’ ABDULHADI
Bien que Sama' Abdulhadi soit la première DJ palestinienne à obtenir une reconnaissance internationale, sa carrière a réellement commencé lorsqu'elle a quitté son pays pour la scène techno en plein essor de Beyrouth. Plongée dans la vie nocturne libanaise, Abdulhadi a donné des concerts, s'est entraînée et s'est inspirée des nombreux DJ locaux et internationaux qui se produisaient sur la scène, tout en affinant sa marque de fabrique : une techno corsée et haute en octane, avec un arc distinct, un spectre d'ambiance, ou comme elle le dit : « La techno berlinoise, mais je la perçois d'une manière libanaise ».
Abdulhadi est aujourd'hui l'une des DJ les plus excitantes au monde (et des activistes culturelles intrépides). Elle a joué dans le monde entier, notamment à Coachella, Glastonbury, Fusion, Circoloco, Lost Village, Primavera et au festival AVA de Belfast, au Warung du Brésil et au légendaire Dance Arena de l'Exit Festival de Serbie. Sa relation étroite avec Richie Hawtin lui a permis de faire une tournée dans toute l'Amérique du Sud et son b2b de 2019 avec la Libanaise Nicole Moudebar à l'IMS Dalt Vila à Ibiza revêt une importance considérable. À Londres, en janvier 2023, Abdulhadi a fait salle comble les 4 premiers vendredis avec sa propre résidence à la discothèque Phonox.
Mme Abdulhadi tire parti de son statut de DJ internationale en tournée pour soutenir le nombre croissant de musiciens et de créateurs en Palestine de différentes manières. Elle a créé Union, un collectif à Ramallah qui sert de plaque tournante aux DJ, producteurs et créatifs de tous bords pour se rencontrer, collaborer et perfectionner leur art ensemble, tout en les conseillant sur les défis qu'ils devront relever. En avril 2023, Abdulhadi a lancé Resilience, une plateforme mondiale permettant aux artistes et aux créatifs de partager leurs histoires et leurs œuvres d’art qui illustrent des expériences de marginalisation, de déplacement et d’oppression
À peine quatre ans après le début de sa carrière internationale, l’histoire de Sama’ Abdulhadi est à l’avant-garde d’un mouvement puissant. Son objectif a toujours été de mettre la Palestine sur la carte musicale et, ce faisant, elle continue de susciter la solidarité internationale et un nouveau niveau de compréhension du Moyen-Orient dans son ensemble.
instagram @samaabdulhadiofficial
Although Sama’ Abdulhadi is the first Palestinian DJ to gain international recognition, her career really began when she left home for Beirut’s burgeoning techno scene. Plunging into Lebanon’s nightlife, Abdulhadi gigged, practiced, and got inspired by the many local and international DJs gigging on the scene, while refining her trademark set: high-octane full-bodied techno with a distinct ark, a spectrum of moods, or as she says: “Berlin techno, but I perceive it in a Lebanese way.”
Abdulhadi now stands as one of the world's most exciting DJs (and fearless cultural activists). She has played all over the world including Coachella, Glastonbury, Fusion, Circoloco, Lost Village, Primavera and Belfast’s AVA festival, Brazil’s Warung and Serbia’s Exit Festival legendary Dance Arena. Her close connection with Richie Hawtin has seen her tour extensively across South America and likewise her 2019 b2b with Lebanon’s Nicole Moudebar at IMS Dalt Vila In Ibiza holds huge significance. In London, January 2023 saw Abdulhadi sell out the first 4 Friday’s with her own residency at Phonox nightclub.
Abdulhadi leverages her status as an international touring DJ to support the growing number of musicians and creatives in Palestine in a number of ways. She has set up Union, a collective in Ramallah that serves as a hub for DJs, producers and creatives of all stripes to meet, collaborate and hone their craft together whilst also advising them on the challenges they’ll face.
Barely four years into her international career, Sama’ Abdulhadi’s story is at the forefront of a powerful movement. Her goal has always been to put Palestine on the musical map and in doing so she continues to garner international solidarity and a new level of understanding of the Middle East as a whole.
MOESHA 13
MOESHA 13 est une figure emblématique de la scène club internationale, où iel se distingue par un métissage d’influences issues des cultures afro-diasporiques (rap, afro house, reggaeton, dancehall) et de genres plus abrasifs et expérimentaux comme le gabber et la techno hardcore. Avec une approche pionnière, MOESHA 13 a forgé un univers sonore et esthétique unique, qu’iel nomme “gadgicore”, détournant les codes associés à l’identité féminine (“gadgi”’ signifiant “fille”, “meuf”) pour mieux déconstruire les normes patriarcales et coloniales. Ce concept va au-delà des classifications de genre et de race, en s’appropriant ces catégories pour les subvertir, tout en affirmant une esthétique personnelle. À travers ce concept, iel revendique une décolonisation des espaces de création musicale et des imaginaires qui y sont associés, tout en célébrant la diversité des identités et des pratiques artistiques. Au-delà de la musique, MOESHA 13 est un·e artiste multi-disciplinaire, explorant à la fois les arts visuels, la performance et le DJing. Sa pratique artistique s’inscrit dans des dynamiques profondément ancrées dans les luttes décoloniales, queers et féministes. En tant qu’artiste militant·e, iel conçoit la musique non seulement comme un espace d expression artistique, mais aussi comme un outil politique visant à déconstruire les rapports de pouvoir et à réinventer les représentations culturelles. MOESHA 13 a performé sur des scènes prestigieuses telles que le festival CTM à Berlin, connu pour sa programmation expérimentale, ainsi qu’au Nyege Nyege Festival en Ouganda, lieu incontournable des musiques avant-gardistes africaines et diasporiques. Son parcours témoigne d’une capacité à transcender les frontières géographiques et culturelles tout en maintenant un ancrage fort dans les luttes intersectionnelles.
instagram @moesha13_officiel
MOESHA 13 is a leading figure on the international club scene, with a distinctive blend of influences from Afro-diasporic cultures (rap, Afro house, reggaeton, dancehall) and more abrasive, experimental genres such as gabber and hardcore techno. With a pioneering approach, MOESHA 13 has forged a unique sound and aesthetic universe, which they call ‘gadgicore’, hijacking the codes associated with female identity (‘gadgi’ meaning ‘girl’, ‘chick’) to better deconstruct patriarchal and colonial norms. This concept goes beyond classifications of gender and race, appropriating these categories to subvert them, while asserting a personal aesthetic. Through this concept, they call for a decolonisation of the spaces of musical creation and the imaginaries associated with them, while celebrating the diversity of identities and artistic practices. Beyond music, MOESHA 13 is a multi-disciplinary artist, exploring the visual arts, performance and DJing. Their artistic practice is deeply rooted in decolonial, queer and feminist struggles. As a militant artist, they see music not only as a space for artistic expression, but also as a political tool for deconstructing power relations and reinventing cultural representations. MOESHA 13 has performed on prestigious stages such as Berlin's CTM festival, renowned for its experimental programming, and Uganda's Nyege Nyege Festival, a key venue for avant-garde African and diasporic music. Their career is a testament to their ability to transcend geographical and cultural boundaries, while maintaining a strong foothold in intersectional struggles.
DETECT (DESARSTRE/BALLERZ)
DETECT (Desastre/Ballerz) est un dj et producteur de rap, ancien membre du Klub des Loosers, dj pour La Caution, co-fondateur du duo Ballerz (LYL Radio/NTS). Il a également collaboré avec Air, MF DOOM, Dj Fab, TTC ou encore Brodinski. Fondateur du label de musiques d’avant-garde Desastre (France, Tanz Hein Herz, Megabasse), il est actuellement D.A du label Méditerranéen basé à Marseille, Gros:Œuvre (Syqlone, Caïn, Muchi ...)
Collectionneur et éternel digger, Detect puise ses inspirations dans d’innombrables styles et sous-genres avec une passion pour les contre-cultures underground des musiques ghettos, du Grime au Memphis rap en passant par la Drill, le SouthSide rap à la Ghetto Tech et Detroit Bass.
instagram @detectceted
https://soundcloud.com/detectceted
https://lyl.live/show/inside-looking-out
DETECT (Desastre/Ballerz) is a rap DJ and producer, former member of Klub des Loosers, DJ for La Caution and co-founder of the Ballerz duo (LYL Radio/NTS). He has also worked with Air, MF DOOM, Dj Fab, TTC and Brodinski. Founder of the avant-garde music label Desastre (France, Tanz Hein Herz, Megabasse), he is currently Managing Director of the Marseille-based Mediterranean label Gros:Œuvre (Syqlone, Caïn, Muchi, etc.).
A collector and eternal digger, Detect draws his inspiration from countless styles and sub-genres, with a passion for the underground counter-cultures of ghetto music, from Grime to Memphis rap, via Drill, SouthSide rap to Ghetto Tech and Detroit Bass.
SARV
Sameer, également connu sous le nom de Sarv, est un producteur, DJ et artiste visuel palestinien basé à Haïfa. Il est la force créatrice du collectif Deviousco, qui explore des sons énigmatiques dont l'essence est tirée d'une myriade de cultures, principalement orientales, à travers une variété de genres, dont le dark disco, la techno, la transe et l'EBM, élevant les pistes de danse de la musique corporelle à un tout nouveau niveau.
La fusion distinctive de son travail est mise en évidence dans ses productions et ses sorties sur le label britannique pionnier Nein Records. Sarv collabore avec des artistes internationaux et les accueille en Palestine depuis un certain temps. Il s'est récemment lancé dans un périple mondial, partageant déjà la scène avec des artistes renommés tels que Curses, Nesa Azadikhah et Baalti.
instagram @sarv.s.h @deviouscoo
Sameer, also known as Sarv, is a Palestinian producer, DJ, and visual artist based in Haifa City. He is the creative force behind Deviousco Collective, exploring enigmatic sounds with an essence drawn from a myriad of cultures, primarily Eastern, across a variety of genres, including dark disco, techno,trance, and EBM, elevating body music dance floors to a whole new realm.
The distinctive fusion of his work is showcased in his productions and releases with the pioneering UK label, Nein Records. Sarv has been collaborating with and hosting international artists in Palestine for a while and has recently embarked on his global journey, already sharing stages with renowned artists such as Curses, Nesa Azadikhah, and Baalti.
DUOMOBILE
Duomobile est un duo électro-altenatif franco-Libanais fondé par Thery Alam et Pépi (Pierre Cobti) à Marseille en 2022. Grâce à un mélange de guitares, synthétiseurs, voix et de pistes informatiques, ils créent un paysage sonore immersif qui explore les thèmes de l’amour, de la résilience et du conflit, reflétant leurs expériences en tant qu’artistes libanais queer vivant à l’étranger au milieu de la guerre en cours. Pour ce concert, ils interpréteront des chansons de leur premier album à venir, Tnein, mêlant instruments live, voix et textures électroniques
instagram: @duomobile_music
Duomobile is a Franco-Lebanese electro-alternative duo founded by Thery Alam and Pépi (Pierre Cobti) in Marseille in 2022. Through a mix of guitar, synthesizers, vocals, and computer-based tracks, they create an immersive soundscape that delves into themes of love, resilience, and conflict, reflecting their experiences as queer Lebanese artists living abroad amidst ongoing war. For this concert, they’ll perform songs from their upcoming debut album, Tnein, blending live instruments, vocals, and powerful electronic textures.
INÈS TOBJI-HADER
Ines Tobji-Hader est née à Avignon en 2000. Diplômée des beaux-arts de Marseille, elle vit désormais à Paris et étudie à l’École Nationale Supérieure d’art de Paris-Cergy.
À travers son écriture et sa voix, elle tisse des liens entre passé et futur, entre les vivants et les morts. Plongeant dans un univers intime hanté par le passé, elle cherche à réconcilier ce qui a été fragmenté, prêtant sa voix pour donner corps à une mémoire familiale.
instagram @inestobjihader
Ines Tobji-Hader was born in Avignon in 2000. A graduate of the fine arts school in Marseille, she now lives in Paris and is studying at the École Nationale Supérieure d'art de Paris-Cergy.
Delving into an intimate universe haunted by the past, she seeks to reconcile what has been fragmented, lending her voice to give substance to a family memory.