Marbrure - Bigarrure - Chasuble
Fabienne Guilbert Burgoa, 2021
Diplômée de l’École Nationale Supérieure d’Arts de Paris-Cergy en 2017, Fabienne Guilbert Burgoa développe son projet artistique autour des héritages culturels des latitudes Sud.
En 2016, son projet Apolatl est soutenu par la Fondation Alfredo Harp Helú et le Museo Textil de Oaxaca, mêlant design textile, artisanat et art contemporain.
En 2018, elle est lauréate du programme de résidence itinérante de création textile du réseau des Alliances Françaises du Mexique. L’œuvre protéiforme qui en résulte trouve un ancrage dans les mythes et traditions d’une dizaine de régions explorées à travers le Mexique. De retour en France, elle à Marseille, avec le soutien de la Direction régionale des affaires culturelles Provence Alpes Côte-d’Azur (D.R.A.C. P.A.C.A.).
En 2019, elle réside deux mois à Addis Abeba, en Ethiopie, où elle collabore avec des artisanes du village de Kechene dans le cadre du programme de résidence artistique Versant Sud.
« Guidée par les atmosphères qui découlent de l’oralité, je joue avec des expériences qui plongent le spectateur dans un contexte onirique. Le processus de création, qu’il s’agisse d’installations ou de pièces textiles, peut être réuni au travers du mouvement et ponctué par des actions.Ma ligne de recherche questionne le processus d’archivage du patrimoine des latitudes Sud.
Je me penche sur les courants populaires contemporains, cherche à connaître leur passé et à dessiner une version de leur futur dans une dynamique d’échange avec diverses cultures et territoires ».
Séduite par l’initiative de créer un espace de partage stimulé par l’art, je vous adresse cette candidature afin de postuler au projet Rouvrir le monde, qui me semble être une réponse juste aux besoins actuels de notre société.
Artiste plasticienne spécialisée dans le textile, je porte un grand intérêt à l'initiation à l’art chez les jeunes. Mes recherches ont pour noyau les métissages culturels et leur marque ludique au sein du patrimoine et du quotidien. J’aime rompre les hiérarchies entre les œuvres et le spectateur et mettre en action chacune de mes pièces.
Jusqu’à maintenant plongée sur les latitudes suds, j’ouvre désormais mes recherches théoriques et plastiques à l’histoire et cosmopolitisme de Marseille, au travers d’un contact direct avec les habitants de la ville.
Une dynamique collaborative donnant lieu à des créations plastiques joueuses.
Dans le cadre de Rouvrir le monde, j’aimerais proposer un atelier nommé MARBRURE- BIGARRURE-CHASUBLURE. Dans lequel il s’agira de créer des chasubles colorés et personnalisées pour chacun des jeunes participants, à travers une initiation à la technique de marbrure. Les formes des chasubles seront inspirés par un choix de
Une fois les pièces finalisées nous les mettrons en scène lors d’un match de football, donnant place à un shooting.
Je travaillerai par la suite sur un montage des prises de vues afin de mettre en valeur les pièces réalisées.