Pierre Itzkovitch

Auteur, assistant artistique, régisseur, organisateur de cabaret, voiturier, physio ou vendeur de beignets : Pierre Itzkovitch revendique toutes ses expériences comme autant de facettes qui viennent enrichir son parcours, ses projets d’écriture et de mise en scène, cherchant à donner aux petites histoires une place dans la grande. Sortant tout juste d’un master en Arts et scènes d’aujourd’hui à l’université Aix-Marseille, il y a développé de nouvelles méthodologies d’organisation et de jeu, toujours vigilant aux enjeux de pouvoirs au sein de la création artistique. Interrogeant les liens entre l’oral et l’écrit et les différentes narrations qui peuvent en découler sur scène, Pierre croit en un théâtre qui soit une expérience vitale, plurielle et militante.

Ainsi, son premier texte, TATAV, est une pièce juxtaposant documents d’archives familiales et récit autofictionnel : une aventure fragile et poétique sur les routes d’une mémoire pleine de trous, le tout en Renault Clio 2. Cette aventure emmènera le spectateur dans la région du Mont-blanc, haut lieu de la résistance ; à Cracovie, lieu d’un tourisme de la mort ; et aussi sur le marché de Vierzon, lieu d’une seconde vie pour son grand-père Gustave alias TATAV.

Pierre Itzkovitch décide désormais de s’arrêter (littéralement) sur les marchés et, notamment, celui du marché aux puces de Marseille, proche du village des Crottes — écrire sur les marchés depuis les marchés — Son passage aux ateliers Jeanne Barret lui permet de préparer sa résidence cet été sur les marchés de Forcalquier.

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